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Patrimoine

La cité vous ouvre ses portes : découvrez ses monuments historiques...

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Qui se douterait qu’un rocher encastré dans un maison soit le vestige de celui qui se trouvait dans le lit du Rhône ? Au XIIème siècle, ce rocher, qui allait jusqu’à l’emplacement de la mairie actuelle, était surmonté d’un donjon. Un droit de péage pour naviguer sur le fleuve avait été institué par les empereurs d’Allemagne et accordé aux seigneurs de la Roche de Glun.

L’histoire fait référence au Baron de Clérieux qui, en 1248 osa demander au Roi de France, Saint Louis, le paiement du passage. Irrité, Louis IX ordonna l’assaut du donjon. Après plusieurs semaines, Roger de Clérieux dut capituler. Une partie du château fut détruite et le seigneur fut emprisonné. Mais sur l’intervention du Dauphin, Roger de Clérieux fut rapidement libéré. Il fit reconstruire sa place forte et continua à "taxer" les pèlerins. Le péage subsista jusqu’à la Révolution. Le rocher fut arasé afin de faciliter la navigation sur le Rhône en 1857.

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La porte du Roussillon sur l’ancien rempart permet l’accès au village. En 1342, La Roche de Glun obtient la charte des libertés par Humbert (dernier Dauphin du Viennois) et s’entoure de remparts. Deux portes permettaient l’accès au village : la Porte Saint Georges et la Porte du Roussillon. Aujourd’hui, seule cette dernière, restaurée en 1972 et classée monument historique peut témoigner de cette époque.
L’origine de son nom : c’est un prisonnier du Comte de Valentinois, Silvion de Clérieux (fils de Roger) qui confia en 1265 la garde de son château fort à son parent Guillaume de Roussillon.

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Il est difficile de définir exactement la période exacte de la construction de la Tour de Diane de Poitiers. Certains historiens situeraient celle-ci aux alentours de 1342 avec les remparts et parlent de Tour de Guet. Ce bâtiment à l’architecture remarquable avec son escalier hélicoïdal est un lieu propice à la culture : la Bibliothèque municipale est installée sur deux étages.
La salle du rez-de-chaussée appelée "Salle des Gardes" possède une cheminée monumentale ornée de fines sculptures et un plafond en croisillons formant carrés et clous en fer forgé. C’est un lieu idéal pour les expositions.
Agrémentée au XVIème siècle, elle doit son nom à la Déesse de la Renaissance originaire de la région, Diane de Poitiers : probablement, le souvenir d’une visite ou d’un passage. Monument classé historique, la Tour, achetée en 1991 par la municipalité, fut restaurée et inaugurée en 1994.

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La TOUR DE PLOMB : c’est grâce aux recherches de Michel Ducros, aidé des membres de la famille actuellement propriétaire et des passionnés du patrimoine historique rochelain, que l’origine de la Tour de Plomb a été dévoilée.
C’est Louis Chabert qui est propriétaire de cet ensemble comportant une auberge, une basse-cour, des écuries, remises, hangars, jardins, acheté à Blandine Remisange, domiciliée aux Saviaux, en 1818. En 1826, il propose un bail à Antoine Sautel, métallurgiste à Grenoble d’une durée de 20 ans, moyennant un loyer de 700 francs par an.
Celui-ci entreprend la construction de la Tour de plomb nécessaire au développement d’une manufacture produisant du plomb de chasse et du plomb laminé, utilisant d’autres semi-matériaux - la céruse (pigment blanc ou carbonate de plomb) et la litharge (oxyde de plomb rouge). La tour mesure 33 m de haut avec une section carrée de 5 m de côté. Le plomb était monté au sommet, sous formé de lingots, puis mélangé à de l’arsenic et à de l’antimoine pour le durcir, il était fondu sur place dans un petit four. Puis, devenue liquide, on le faisait s’écouler du haut du monument, dans une goulotte à travers des tamis ou grilles calibrées, ce qui permettait d’obtenir des fines gouttelettes de plomb qui s’arrondissaient et pré-durcissaient durant leur chute. Elles terminaient leur course dans le bassin de refroidissement encore existant. Du graphite était utilisé pour le noircir. La grenaille terminait sa route chez le fabricant de cartouches ou l’armurier. Louis Chabert vendra la propriété à Jean dit Benjamin Baboin, banquier et manufacturier, originaire d’Hauterives en 1830. Se succéderont par la suite divers propriétaires : Pierre Sylvain Robert en 1854, puis Madame Richard en 1856. Le quai à proximité de la terrasse porte le nom des "Frères Lavirotte" en hommage à Jean-Marie Emile Lavirotte, qui fut l’un des propriétaires de 1907 à 1944.

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D’anciens écrits rapportent que la première église était de style roman pur, grave et majestueux. Elle était dépourvue d’ornements. En 1721, l’église était placée sous le vocable de Saint Jean Baptiste. Elle fut détruite en partie sous la révolution. En 1842, l’église est agrandie. Les travaux ont été effectué par Charles-Alphonse Jomaron. En 1893, le clocher et la flèche sont complètement terminés. L’horloge du clocher ne fut installée qu’en 1928 par Monsieur Maurice Delorme de Lyon.

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Le Chanoine Marie-Félix Moutier, curé de la paroisse de La Roche de Glun de 1935 à 1952 a fait le vœu d’édifier une statue près de l’église car la commune a été épargnée par les bombardements en août 1944.
D’après les documents de Michel Pérollier, prêtre chargé du patrimoine au Diocèse de Valence, cette statue provient d’une Chapelle Notre Dame de la Salette, privée et désaffectée de la commune de Châteauneuf sur Isère. Cette statue est une œuvre mystique due au frère Abel de la Trappe Notre Dame d’Aiguebelle, bénie en 1860. A la demande du chanoine Moutier, elle est donnée à la paroisse de La Roche de Glun, qui l’installe en 1949 sur le lieu actuel à l’extrémité du jardin de la cure sur trois rouleaux de pierre superposés. Elle a été restaurée par l’association « Défense du Patrimoine » en 1995.

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C’est dans un bloc de pierre de Tavel de 11 tonnes que Jean-Paul Ravit, artiste résidant à Livron sur Drôme a fait apparaître les symboles de La Roche de Glun : l’eau, le bateau, les rames, les roseaux, le filet…

Cette sculpture "Le Rocher de Jean-Paul RAVIT" a été installée le 19 août 2005 sur le parvis de la mairie.

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Construit par Barthèlémy Bruyère en 1741 dans le quartier Saint jean, un four à chaux subsiste encore. C’est un monument privé.

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